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Terres-De-Haute-Charente

En 1993, la municipalité de Roumazières-Loubert, dont le maire était à l’époque Jean Rioux,  acquiert le bâtiment la Médiathèque qui était un ancien supermarché DB. Des travaux sont effectués et au printemps 1995, le centre social s’installe dans les lieux.
La même année, Jean Everhard est élu maire,  celui-ci prend contact avec le Conseil général et la bibliothèque départementale de prêt afin de créer la Médiathèque. Des dossiers de subvention sont montés et la municipalité recrute Mireille Simon qui prend ses fonctions le 1^er janvier 1996. 

Pendant 6 mois Mireille Simon visite des bibliothèques, choisit le mobilier, le matériel informatique et notamment le futur logiciel.
Les premiers livres sont achetés pour composer les premières collections. Fin 1996, 1910 ouvrages pour les adultes ont été achetés ainsi que 1670 pour la jeunesse.

Le 1^er mars 1996, Marie-Christine Bernard est recrutée et vient renforcer l’équipe. Au printemps 1996, la création de la nouvelle Médiathèque s’accélère avec l’arrivée du mobilier, du matériel informatique. Le catalogage des ouvrages commence pour pouvoir proposer aux futurs lecteurs une première offre de lecture. Dans le même temps, l’équipement des livres commencent grâce à une équipe de bénévoles assidues. Enfin, Guy Broin crée le logo de la Médiathèque.

Ainsi le 12 juin 1996, la Médiathèque est inaugurée et peut ouvrir ses portes au public venu très nombreux pour la circonstance. 1500 ouvrages de la Bibliothèque Départementale de prêt viennent compléter les premières collections, ainsi la Médiathèque de Roumazières-Loubert ouvre  avec environ 3000 ouvrages.

En 1997, le fons musique et vidéo sont créés avec 540 CD achetés à la fin de l’année et 131 cassettes vidéo.

Le secteur multimédia est créé en 1999 avec 3 postes informatiques proposés au public pour la consultation d’Internet et pour des jeux sur cédérom.

En 2003, après 7 ans de fonctionnement, une restructuration de la Médiathèque est décidée avec un réaménagement des espaces documentaires, achat de mobilier supplémentaire. Il est procédé à un désherbage important des collections et le prêt de livres passe de 3 à 5 pour les usagers.

En 2006, une ré-informatisation est effectuée pour bénéficier d’une version plus récente et plus moderne du logiciel. 

A partir de 2012, la gratuité commence à faire son chemin. C’est d’abord Internet qui devient gratuit, Puis peu à peu les cotisations des lecteurs : pour les plus de 65 ans et les personnes souffrants d’un handicap en 2013, tous les jeunes de la commune en 2015 et enfin les personnes participant à un prix littéraire.

Enfin depuis le 1^er février 2021, l’adhésion à la Médiathèque est entièrement gratuite pour tous 

En avril 2012, la page Facebook de la Médiathèque est créée et compte aujourd’hui 306 abonnés.

25 ans plus tard, les collections de la Médiathèque se sont considérablement étoffées : les DVD ont pris la place des cassettes vidéo, l’achat de cédéroms a été arrêté. Le fonds de livres en gros caractères augmente tous les ans, des livres en braille ont été acquis ainsi que des livres audio. Au total, ce sont près de 19000 documents qui composent la Médiathèque aujourd’hui.

L’offre d’animations a aussi beaucoup augmenté et s’est diversifié pour le plus grand bonheur des usagers de la Médiathèque.

En septembre 1999, la médiathèque de Genouillac est née de la conjonction de 3 éléments :

- Le rachat par la commune de la friche industrielle comprenant l’ancien cinéma de Fontafie créé dans les années 50 par la tuilerie Perrusson ;
- la proposition de l’Éducation Nationale de créer une BCD (Bibliothèque Centre de Documentation);
- Le conseil municipal des jeunes qui souhaitait la mise en place d’une médiathèque ; 

Le projet a rapidement pris forme : la médiathèque prend place dans le bâtiment rénové qui accueillait le cinéma dans les années 1960. La médiathèque de Genouillac représente le «troisième lieu», considérant que la famille et la maison constituent le premier lieu, l’école et le travail le second.

Ce lieu représente quant à lui un espace consacré à la vie sociale, où tout un chacun peut se rencontrer et discuter de manière informelle, à l’image de ce qu’a pu être la place du marché ou de ce qu’incarne encore le café aujourd’hui. La médiathèque joue un rôle social qui ne passe plus par un rôle passif donné aux habitants mais qui permet désormais à chacun de ne pas seulement prendre mais aussi de faire  et de donner.

C’est un lieu de détente, un espace neutre et vivant, un endroit « comme à la maison », un lieu dans lequel on peut se rendre spontanément et où on sera bien accueilli et bien entouré. C'est un lieu de rassemblement où chacun peut exprimer ses opinions politiques et sociales. A la médiathèque, on trouve un coin bibliothèque, un espace informatique avec 3 ordinateurs avec connexion internet, un espace jeux (billard, babyfoot, jeux de société), un point d'eau aménagé équipé d'une cafetière, d'un micro-onde et d'une bouilloire. On n'y cuisine pas, on y partage des boissons chaudes, ce qui renforce son caractère très convivial. Les habitants du territoire ont la possibilité d’emprunter des documents ou de les consulter sur place. C’est un lieu ouvert à la recherche et à la rêverie. 

 Les mardis et jeudis soir, la médiathèque accueille les enfants qui participent au dispositif CLAS (Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité). Ce dernier contribue à accompagner des jeunes en dehors du temps scolaire.

La médiathèque, dont la mission essentielle était de mettre à disposition de la population des documents écrits, audio ou vidéo est rapidement devenue un lieu de rencontre, de partage et de convivialité. C’est aussi aujourd’hui un lieu d'accueil et d'animation pour les jeunes et les enfants.